Remember my friend, our memories are so precious. (Feat. Klausounet)

Le bal des fondateurs venait de faire tomber mes derniers espoirs de tout changer dans ma vie. Cette fois, c'était sûr, la poisse était collée contre ma peau et quoi que je fasse, tout s'écroulait. Cette soirée avait été un désastre total ! Entre Alexander qui avait forcé Damon à prendre la cure et mon alliance avec Katherine... Dès le début de cette soirée, je savais que tout allait mal tourner. Mais je ne pensais pas à ce point. Je venais de perdre mon frère. Damon, humain. Ce n'était pas concevable pour moi. Je l'avais déjà transformé une fois. Pourquoi est-ce que je ne le ferais pas à nouveau ? Vivre sans lui, c'était comme... Comme vivre sans coucher avec des filles juste pour le sexe. C'était vraiment impossible. Alors je pensais à une manière de faire prendre du sang à Damon et de le tuer ensuite. Ca faisait déjà un peu plus d'une semaine que je tentais de lui faire avaler le liquide rouge mais à chaque fois, il déjouait mes plans. A croire que ça lui plaisait d'être un stupide humain mortel. Ca l'amusait de me faire souffrir, de me voir triste parce qu'il pouvait mourir d'une seconde à l'autre. Je n'étais pas d'accord avec ce qu'il faisait.

Assis au bar du Mystic Grill, je sirotais mon verre de vodka caramel en pensant à un plan. Je pourrais le forcer à le faire... Non. Ce n'était pas envisageable, il prenait de la verveine. Connerie d'ancien vampire. Je soupirais quand la porte derrière mois s'ouvrait. Et je pouvais reconnaitre cette démarche n'importe où, n'importe quand. Les pas s'approchèrent jusqu'à arriver jusque moi. Je ne pris pas la peine de me retourner.

- Il devrait vraiment interdire l'entrée aux connards imbus d'eux-même.

Invité

Après ma conversation avec Caroline un peu chamboulant mais néanmoins très intéressante, je m'étais rendu au bal des fondateurs, une stupide fête ou les invités sont seulement des héritiers des fondateurs de Mystic Falls, je m'y étais rendu tout seul, sans me montré au grand publique, je voulais juste récupéré quelques informations. J'ai vu que Damon était redevenu humain grâce a une cure. Finalement Damon est plus stupide que je ne pensais, durant toutes ces années ou il été une créature de la nuit, un prédateur, il allait finalement devenir le gibier, après avoir été le prédateur.

Bien que le cas de Damon me préocupait et qu'il fallait s'en occuper, j'avais besoin de faire quelque chose avant, comme m'occuper de Caroline et surtout de mon vieil ami, de mon ancien frère, du seul vampire avec qui je me suis amusé réellement dans les années 20. Stefan Salvatore, le frère de Damon, le problème avec Stefan, c'était qu'il refusé sa nature, il en avait peur, et ne l'acceptais pas. Sois il été tout gentil, un agneau a croqué. Ou bien il n'été qu'un puissant prédateur qui tué et buvait tout ce qui traine. Quelques mois auparavant je l'avais forcé a reprendre cette apparence, je ne m'attendais pas a un obstacle très puissant, un amour éternel, Elena Gilbert.

Récemment, Stefan a tout perdu, Elena, son frère Damon, et même si il lui restait quelques amis, je sentais en lui une puissante envie de tout cassé et de partir loin de son frère et d'Elena. Stefan avait donc besoin de moi, et moi de lui, j'avais besoin de quelqu'un qui ne soit pas de ma famille mais qui soit lié avec moi, comme des frères. Un vrai frère, c'est ce que j'avais besoin.

Je m'approcha donc du Mystic Grill, le seul endroit ou Stefan pouvait être terré, surement entrain de boire des verres d'alcool a flot pour oublié son chagrin, jamais Stefan ne comprendra qu'il ne faut pas boire de l'alcool pour oublié, mais du sang. En m'approchant du bar, je savait qu'il m'avait senti approché, a vrai dire, je ne comptais pas lui faire de surprise.

- Il devrait vraiment interdire l'entrée aux connards imbus d'eux-même.

Sa phrase me laissa un rictus sur les lèvres.

-Qui pourrait m'interdire l'entrée quelque part Stefan.

Je fis une pause et le regarda de plus près, puis voyant son silence, je commanda deux whisky pur.

-Tu as l'air tout triste Stefan, perdre un frère, c'est surmontable pourtant.

Je bu mon whisky cul-sec.

Malheureusement, Klaus avait raison. Même si quelqu'un lui refusait l'entrée, il userait de son hypnose et de sa force pour pouvoir accéder à l'intérieur. Alors à sa remarque, je préférais rester silencieux. L'ignorer était le seul moyen de s'en débarasser. Enfin... Presque. C'était souvent selon son envie. Et aujourd'hui, Klaus avait envie de parler. Depuis que Rebekah était partie et qu'Elijah avait disparu, il ne lui restait plus que ses clébards à qui parler. Je serrais les poings quand il l'ouvrait à nouveau. Alors, c'était ça ? Il venait uniquement pour me narguer, pour se vanter ? Je regardais les verres que le serveur venait de poser devant nous. Je n'y toucherais pas, je ne lui ferais pas ce plaisir. Puis je tournais la tête en sa direction.

- Surmontable ? J'ai un coeur moi. Toi, tu n'as pas verser une seule larme pour tes frères. Tu n'as même pas été triste. Tu t'en fous de ta famille. Moi, Damon est tout ce qu'il me reste !

C'était là, la différence entre lui et moi. Je tenais à mon frère malgré tout. Sa famille savait la chance qu'ils avaient d'avoir Klaus. Je me rappelais la tristesse de Rebekah lorsqu'elle croyait que Klaus était mort. Cependant, Klaus n'était pas conscient de la chance qu'il avait d'avoir une famille aussi soudée que la sienne. Je me levais de mon siège. Je ne voulais pas rester une seconde de plus avec lui. Il avait assez jouer avec moi comme ça. Je n'étais pas un pantin. J'étais peut-être perdu, mais je savais que je ne voulais plus être son esclave.

- Ah oui, et au passage, c'est complétement faible de ta part que de m'envoyer tes hybrides pour tenter de me faire perdre le contrôle !

Celle-là, je devais lui mettre en pleine face !

Invité

- Surmontable ? J'ai un coeur moi. Toi, tu n'as pas verser une seule larme pour tes frères. Tu n'as même pas été triste. Tu t'en fous de ta famille. Moi, Damon est tout ce qu'il me reste !

Damon est tout ce qu'il lui reste, un être qui s'est transformé en humain pour une femme, et qui a laissé Stefan pourrir, Damon mériterais de mourir, tout comme mes frères. Un frère n'est qu'un lien de parenté qui nous unis avec quelqu'un a la naissance, mais un frère reste quelqu'un qui peut vous trahir a n'importe quel moment, c'est ce que je pense de mes frères et de ma famille en général, et maintenant, c'est ce que je pense aussi de Damon, Stefan perdait le contrôle de lui même au fur et a mesure des minutes.. Je le sentais, sa haine monté en lui. Je comprenais facilement dans son regard qu'il enviait ma famille, l'amour qu'ils me portent, mais stefan ignore tellement de chose, de trahisons que j'ai du pardonné a ma famille, aujourd'hui Kol et Finn sont morts. Rebekah est parti sans donné de nouvelles, et Elijah n'est pas revenu.

- Ah oui, et au passage, c'est complétement faible de ta part que de m'envoyer tes hybrides pour tenter de me faire perdre le contrôle !

Je n'avais envoyé aucun hybride a Stefan, je gardais mon calme tout de même, et je lui souris même. Un gros rictus sur mon visage.

"Mes hybrides ne sont pas ici."

Lui-dis-je en phrase de réponse, il avait le droit de savoir que les hybrides qu'il l'on attaqué n'étais pas sous mon contrôle

"Stefan, Damon t'as trahis, Elena ta quitté et t'as laissé comme une vieille chaussettes, et tes amis ? Ils ne sont pas ici pour t'aider. Alors que penserais d'une petite discussion avec moi ?"

Je regarda son verre de whisky, si il le bois je sais qu'il m'écoutera avec attention, si il ne le bois pas, la soirée aller se corsé. Le choix lui appartenait, et je riais intérieurement de la situation. Deux hommes dans un bar, sans famille, sans véritable amis, avec une histoire qui les liait pour toujours.

Si ses hybrides n'étaient pas ici... Okay. C'était sa faute, de toute façon. A ses ordres ou pas, c'était lui qui les avait créé. Et à présent, il était impossible d'arrêter des hybrides qui n'étaient plus sous son contrôle. Dorénavant, je ferais plus attention. Devant son air arrogant, je continuais de le fixer. Là, il marquait un point. Je n'avais plus Elena, je n'avais plus Damon. Je n'avais personne, en fait. J'étais tout seul, livré à moi-même. Et Klaus était là. Voulant surement encore quelque chose de ma part. Chose que je ne lui donnerais pas. Mais qu'avais-je à perdre à l'écouter ? Je ne possédais plus rien, plus de famille, plus de réel amis, plus d'amour... Complétement seul, complétement vide. Je me pinçais les lèvres puis m'asseyais à nouveau où j'avais été assis quelques minutes avant. Je pris le verre, qui se trouvait devant moi.

- Quoi que tu dises, Niklaus, ne t'attends pas à ce que je me joigne à toi. J'ai juste du temps devant moi que j'occupe d'une manière quelconque. Lui dis-je en buvant d'une traite le contenu du verre.

Mais je savais qu'à partir du moment où le liquide de l'alcool coulait le long de mon oesophage tout allait être différent. Je ne savais pas ce qu'il allait se passer, ce qu'il allait me raconter, seulement, il était évident que Klaus avait une idée en tête et que je faisais parti de son futur plan. Tout comme avec Katherine, qu'avais-je à perdre ?

- Je t'écoute, Klaus. De quoi veux-tu qu'on parle ? Oh, je sais... De ta sublime Caroline, peut-être ? Ou alors de ton désespoir d'avoir perdu la seule et unique source de sang pour ta création d'hybride ?

Invité

- Quoi que tu dises, Niklaus, ne t'attends pas à ce que je me joigne à toi. J'ai juste du temps devant moi que j'occupe d'une manière quelconque.

Puis il bu son verre de whisky d'une traite, comme au bon vieux temps, sauf que maintenant nous avons un grand passif et que la musique a bien changé, la musique qui trainé dans le grill était d'un chanteur appellé Maroon 5.. Elle n'était pas si désagréable, et se collait très bien a la situation, je m'approcha un peu de Stefan

- Je t'écoute, Klaus. De quoi veux-tu qu'on parle ? Oh, je sais... De ta sublime Caroline, peut-être ? Ou alors de ton désespoir d'avoir perdu la seule et unique source de sang pour ta création d'hybride ?

J'avais toujours ce petit rictus sur mes lèvres, j'adorais écouté Stefan faire des suppositions sur ce que je vais lui dire, et je savais aussi que ce que j'allais lui dire allait tout simplement le mettre ko. Il n'en reviendrais pas. Je m'approcha un peu plus et lui souffla

"Je vais te dire un petit secret, la nature m'a fait un don a la Nouvelle Orléans, ma ville, j'ai mis enceinte une louve, je vais donc avoir un fis."

Mon rictus ne s'effaça pas du tout,

"J'ai une chance, de faire une famille a nouveau, et quoi de mieux au monde que d'avoir un puissant vampire qui m'aidera a passé du bon temps en attendant que ce petit être se crée."

Je ne le laissa pas parlé et continua

"Tu te demande surement pourquoi tu accepterais cette proposition et je vais te le dire"

Je me recula et leva les bras histoire de montré que c'est évident.

"Regarde toi, un vampire assoiffé qui est détruit d'avoir tout perdu, avec moi, tu ne perdra jamais rien, tu vivra ou tu le souhaite et de la façon d'ou tu le souhaite, et personne n'osera t'emmerder..."

Je lui souris

"Réfléchis bien avant de prendre ta décision Stefan, je t'offre une chance d'avoir une famille. De reconstruire ta vie a mes coté."

Là, il venait de me clouer sur place. Klaus allait être père... Mais comment ? Non, non ce n'était pas ce genre de question que je voulais dire, je sais très bien comment on fait les gosses, mais... Lui, père, c'était comme moi devenir un humain. IMPOSSIBLE. Et pourtant... Pourtant les mots qui sortaient de sa bouche raisonnement drôlement vrai. La pillule avait du mal à passer. Mais pourquoi alors m'en faisait-il part ? Alors, c'était ça... Il me voulait à ses côtés pour passer le temps. Juste ça. Il voulait que l'on redevienne ces deux amis que nous avions été dans les années 20. Il était vrai que dans les souvenirs qu'il m'avait rendu, c'était un bon temps. Le temps où je m'en foutais d'avoir un frère, où je me fichais de ce qu'il pouvait m'arriver, où j'étais complétement un monstre. Aujourd'hui, j'étais différent...

Et puis, je continuais d'écouter Klaus. Une seconde fois, il marquait un autre point. Entre Klaus et moi, il n'avait jamais été question de compétition ou autre. Je savais que si je le trahissais, je m'en mordrais les doigts, comme il avait déjà été. Mais dès lors que je le respectais, il me respectait. Et il ne m'avait jamais laissé tombé... Sauf à Chicago. Mais c'était une autre situation. Totalement différente cette fois. Klaus m'offrait la possibilité d'avoir une "famille". Des personnes sur qui compter. Une nouvelle vie. Le regard perdu dans le vide, oui, il fallait que j'y réfléchisse. Il avait planté ses plans là où j'en rêvais. C'était tout ce dont je voulais depuis un certain temps. Tout recommencer. C'était tentant... Mais je pouvais pas accepter. Ce n'était pas moi. Mais qui étais-je vraiment ? Je baissais la tête un instant.

- Tout ça c'est...

Complétement fou. Tout quitter pour aller avec Klaus et finir par élever son gosse. Sur le moment, j'avais l'impression qu'il me prenait pour une future mère et d'être en couple avec lui. Je relevais la tête, le fixant.

- Pourquoi est-ce que tu me donnes cette chance, Klaus ? Après tout ce que je t'ai fait ? Après tout ça, tu es prêt à me laisser être qui je veux sans me manipuler comme un pantin ?

Invité

Il était en effet cloué sur place, c'est le cas, je sentais sa respiration un peu trop rapide, et les battements rapide de son coeur, je l'avais surpris, comme je le souhaitais, il ne savait pas trop quoi dire, je le regarda fixement attendant sa répondre,

- Tout ça c'est...

Surprenant en effet me dis-je, mais je savais que Stefan avait besoin de temps pour réfléchir, besoin de temps pour s'y habituer, et surtout il avait besoin de réponses a ses questions, pourquoi pas après tout. Il releva sa tête et me fixa

- Pourquoi est-ce que tu me donnes cette chance, Klaus ? Après tout ce que je t'ai fait ? Après tout ça, tu es prêt à me laisser être qui je veux sans me manipuler comme un pantin ?

-Tu ne m'a rien fait Stefan, tout ce que tu as fait de mal c'est de croire en ton frère aveuglement et a Elena, maintenant il t'on lâché, je t'offre une chance c'est tout, je ne vois pas l’intérêt de te manipuler désormais.

Je me suis dis qu'il se posait sans doute des questions sur son rôle concernant mon enfant,

-Je ne cherche pas a ce que tu sois sa mère, je veux juste que tu sois a mes cotés a tout moment, bien sûr tu sera libre d'aller ou tu le souhaite, mais je pense que ma compagnie te sera agréable.

J'avais quand même du mal à croire que Klaus me donnait une autre chance, qu'il me laisserait en paix. c'était de mon pire ennemi qu'il était question, pas du premier clochard venu. Mais il répondait parfaitement à mes questions. Je hochais doucement la tête. C'était une possibilité à envisager, que j'accepte. Plus rien à perdre... A quoi bon réfléchir alors ? J'avais la chance de tout recommencer, il était évident, peut-être la manière, que j'allais sauter sur l'occasion.

- J'accepte.

Je ne le regardais pas. Je n'avais pas envie de voir la satisfaction dans ses yeux du fait qu'il avait gagné. Quitte à devoir supporter quelqu'un, autant que ce soit Klaus. Mais je ne lui laissais pas le temps de dire quoi que ce soit, que déjà, j'imposais quelque chose.

- Mais à une condition... J'accepte uniquement de te suivre dans tous tes plans foireux à la seule condition que... Tu effaces toutes les émotions que j'éprouve pour Damon et Elena. Je ne veux plus rien avoir avec eux. Si tu me permets de recommencer une nouvelle vie, autant le faire à fond.

Ils étaient les deux seules personnes à faire en sorte que mon humanité reste en surface. Si mes sentiments pour eux ne sont plus là, il était donc évident de la suite de mon comportement. Je ne voulais plus leur parler, ni même les voir. Je soupirais, et le regardais enfin.

- Je n'ai plus rien à perdre au point où j'en suis.

Invité

-J'accepte

Bizarrement je n'étais pas trop surpris par sa réponse, il été vraiment au bord de la dépression sévère, il regardait le sol pour ne pas me voir sourire, d'un coup j’eus un flash back des années 20, ou je revoyait Stefan dans la même position mais pas pour les même raisons, il été honoré de me demander d'être son bras droit, encore une fois, la nature les a rassemblé et a fait que Stefan allait désormais être mon allier, je souris, mais je savais une chose, je n'embarquerais pas un Stefan déprimé et mou, il me fallait quelqu'un qui s'amuse et qui profite de la vie, tout a coup il releva sa tête et je le vis enfin.

- Mais à une condition... J'accepte uniquement de te suivre dans tous tes plans foireux à la seule condition que... Tu effaces toutes les émotions que j'éprouve pour Damon et Elena. Je ne veux plus rien avoir avec eux. Si tu me permets de recommencer une nouvelle vie, autant le faire à fond.

Une condition légère a exécuté pour moi, mais un doute me vin, la dernière fois que j'ai effacé ses sentiments pour Elena, il n'étais, certe , pas d'accord mais ça l'a toujours rattrapé, il faut que je sois sûr de ces sentiments envers elle et son frère avant de faire quoi que ce soit.

Je le regarda fixement et lui demanda

-Si c'est ce que tu veux.. Mais avant j'aimerais qu'on fasse quelque chose..

Je pris la serveuse par le bras et mordis dans son poignet, un liquide rouge et très appétisant en sortit, du sang, je regarda Stefan,

- je sais que tu te nourris de sang humain maintenant, mais tu ne te contrôle pas a forte dose, je vais t'apprendre, je ne veux attiré trop l'attention sur nous tant que mon fils n'est pas hors de danger.. Bois.

J'étais prêt a l'arrêté si il n'arrive pas a se contrôler.

Je ne pensais pas que Klaus accepterait aussi facilement ma condition. J'aurais pensé qu'il aurait encore négocier, comme il aimait le faire. Mais je compris vite qu'il voulait quelque chose en échange. Alors sous mes yeux, il prit le bras de la serveuse qu'il avait au préalable hypnotisé pour ne pas qu'elle hurle et mordit son poignet, où le sang s'écoulait de la plaie qu'il lui avait infligé. Je fermais les yeux un cours instant pour me contrôler et ne pas lui sauter dessus. Certes, comme il le disait, je m'étais remis au sang humain mais il m'était encore difficile, même à petit dose, de me contrôler. C'était comme si on narguer un drogué avec sa came sous son nez. Pour moi, c'était le sang. Dès que j'en voyais, je devenais dingue. La seule envie quand j'en sentais, c'était de me jeter dessus et de me délecter de ce liquide rougeâtre.

- Tu ne peux pas me demander ça... Ca fait des mois que je galère à me contrôler. Petit à petit, j'y arrive. C'est encore difficile. Je... Les yeux rivés sur la plaie ensanglantée, je sentais mes crocs pousser. Je n'ai pas touché à un seul humain depuis la dernière fois que tu m'as retiré mon humanité... Les poches de sang sont ma source principale... Je ne suis pas sûre de réussir à m'arrêter.

Mon coeur, pourtant même mort, battait. Ma respiration se soulevait rapidement. Je n'arrivais pas à quitter le sang du regard, et son odeur me chatouillait les narines. Si jamais je prenais son poignet, il n'était pas impossible qu'elle allait se vider de son sang. Les yeux noirs, je m'adressais encore à Klaus.

- Si je le fais... Elle va mourir, Klaus... Et je ne suis pas l'éventreur. Contrairement à lui, je ne fais pas de victime...

Mais j'en avais tellement envie. Mes mains serraient le comptoir, mes phallanges devenaient blanches tellement la pression était forte. Ce n'était qu'une simple morsure avec un peu de sang... Mais elle venait directement d'un corps humain, pas d'une poche de sang.

Invité

Il ne pouvait pas la toucher, m'a t-il dit, c'était trop dur, il ne pouvait pas se contrôler, c'est bien ce que je voulais entendre, il a toujours sa part d'humanité, même si je lui enlève damon ou elena, ça ne changera rien, bref Stefan était faible pour le moment, mais j'étais sûr que le temps qu'on passera ensemble le changera, je ne veux pas qu'il redevienne le Ripper, mais je veux qu'il soit a l'aise en combat, car la ou on va, le combat nous attend, nous avons une ville a récupéré.

-Bien, je ne te forcerais pas pour le moment, mais pas de sang d'animaux, c'est clair ?

Je ne le laissa pas répondre, et je demande gentiment a la serveuse de nous apporté deux bouteilles de vodka russe. Elle s'exécuta.
Je regarda de nouveau Stefan en lui souriant.

-Tu sais que si j'efface tes sentiments, tu ne les auras plus jamais, Elena et Damon ne seront définitivement plus dans ton coeur, et le moindre truc qu'ils feront et qui te déplaira, tu pourra les tués sans sourcillé ? Si tu es d'accord avec ça, il n'y a aucun problème pour moi.

Je leva ma bouteille devant lui et déclara

-A notre fraternité !

Puis je la bu d'une traite.

Etonné que Klaus ne me force pas à m'abreuver de ce sang, je restais perplexe quand il la laissa partir - tout en lui demandant une bouteille de vodka. Klaus avait-il changé lui aussi ? Etait-il devenu moins cruel ? Aucune idée. Mais les temps à venir me le feraient bien découvrir. Pour ce qui était du sang d'animaux, il était clair que je n'allais plus en prendre. Enfin, pour le moment. Tant que je réussissais à me contrôler un temps soit peu, c'était déjà pas mal. Au fond, je remerciais Klaus de ne pas me forcer à planter mes crocs dans la chaire de la serveuse. Qui sait ce qui aurait pu se produire ? Cette serveuse, je la connaissais du lycée. Je n'étais pas du genre à tuer les personnes que j'avais cotoyer - et même ceux que je n'avais jamais connu. En revanche, le ripper lui s'en foutait royalement. J'étais bien heureux que celui-ci dormait au plus profond de mon être, sans jamais se réveiller. Ce monstre ne devrait jamais ressortir...

Je réfléchissais à ce qu'il m'avait dit avant de lever la bouteille d'alcool. Si je n'avais plus les sentiments pour Damon et Elena, ils ne seraient effectivement plus dans mon coeur. Cela n'enlèverait pas les souvenirs. Et alors oui, s'ils me faisaient quelque chose qui me déplairait fortement, je n'aurais aucun remord à les éliminer, bien que ma partie d'humanité serait toujours là. Mais tout ce qui les concernerait... Ne m'atteindrait plus jamais. Je serais enfin libéré. Je piquais des mains la bouteille à Niklaus et la soulevais légèrement.

- Ils m'ont abandonné. Alors aucun regret à leur ôter leur vie.

Et je portais le goulon à ma bouche, buvant trois grosses gorgées de la boisson. C'était comme signer notre contrat. Faire une trève, devenir alliés. Construire une famille, avoir quelqu'un sur qui compter. Voilà, c'était parti. Puis je reposais la bouteille sur le comptoir, essuyant ma bouche d'un revers de manche. Qu'allais-je réellement devenir, maintenant ?

- Je n'ai plus que toi Klaus. Ne me déçois pas.

Invité

- Ils m'ont abandonné. Alors aucun regret à leur ôter leur vie.

Puis il bu sa bouteille de vodka, notre alliance, notre fraternité était donc sceller. Nous allons devoir compter l'un sur l'autre. Je savais que Stefan aurait d'énorme regret si il les tués, même sans sentiments, il ne savait pas qu'un sentiment pour un frère était plus fort que n'importe quoi. Même l'hypnose, avec le temps, ses sentiments reviendront. J'espère juste qu'a ce moment il saura les contrôler. Puis il posa sa bouteille sur le comptoir, surement a se demander ce qu'il allait devenir, je sentis en lui une puissante confiance en moi, j'étais très heureux de récupéré mon compagnon de bar, je savais qu'un énorme boulot nous attendais. Stefan était plus puissant que les vampires que nous allons affronté, mais il était très nombreux, je lui parlerais de mon plan plus tard.

- Je n'ai plus que toi Klaus. Ne me déçois pas.

Une phrase logique de quelqu'un qui a peur de perdre un être cher, j'étais content qu'il me dise ça, je lui souri et même poussa un gloussement puis je bu encore un peu de la bouteille.

-Tu ne sera pas déçut Stefan, en plusieurs centaine d'année, j'ai connu des endroits que même toi tu ignore l'existence.

Je m'approcha de lui et pris son visage entre mes mains, je le regarda dans les yeux et utilisa mon pouvoir.

-Désormais nous sommes lié fraternellement. Tu oubliera et perdra tous les sentiments que tu as pour ton frère Damon Salvatore ou pour ton ex Elena Gilbert, il t'on abandonné et ne mérite plus ton amour.

je retira mes mains et le regarda a nouveau, il avait l'air choqué, et plus... libre.

Je leva mon verre vers lui.

Un gloussement de la part de Klaus m'étira un léger sourire. Bizarrement, ça me rappellait vaguement nos années 20, à Chicago. Il n'y avait pas à dire, c'était le temps où je ne me souciais de rien et où des personnes tenaient à moi pour ce que j'étais vraimant. Juste avant de rencontrer Lexie qui voulait absolument me changer. Puis j'écoutais encore l'hybride. Connaitre de nouveaux endroits ? Pourquoi pas. Mais cela voudrait donc dire que nous allions quitter Mystic Falls ? Une boule au ventre de tout quitter, mais au fond, j'en avais besoin. Ca me permettrait de prendre du recul et surtout de ne plus voir les mêmes têtes. Celles qui me faisaient souffrir, qui m'agonisaient.

Puis je sentis les mains de Klaus prendre mon visage. Et voilà qu'il honorait la part de notre deal. Pendant un moment, je restais figé. Je me demandais ce qu'il s'était passé, même si j'en étais conscient. Le regard fixé droit devant, je pris une bouffée d'air. C'était comme si... Comme si mon coeur était léger, complétement libre. Les noeuds que j'avais dans l'estomac avaient comme disparu. C'était nouveau. C'était frais (IL EST FRAIS MON POISSON !*sort*). C'était tout ce dont j'avais rêvé depuis la transformation d'Elena. Me sentir moins prisonnié d'eux. Dans ma tête, je pensais aux souvenirs que j'avais avec eux. Les soit disant plus beaux souvenirs. Mais... Etrangement agréable soit-il, je ne ressentais rien en revoyant les images. En pensant à mon frère ou à Elena. C'était comme s'ils avaient été présents dans ma vie sans le moindre sentiment à leur égard. Ils étaient juste devenu mon frère et mon ex, à titre par défaut. Je sortais de ma torpeur pour poser mes yeux sur mon nouvel allié. Prenant à mon tour mon verre, je souriais de bon coeur.

- On commence quand, ce voyage ?

Je sentais comme une partie de moi qui s'était envolée. La sensation d'être un vampire en accord avec lui-même, c'était presque ça... Pressé de voir ce que Klaus me réservait...

Invité

- On commence quand, ce voyage ?

Je savais ou est-ce qu'on allait le commencer, et quel est notre but, mais, Stefan avait changé, c'était enfin redevenu celui que j'aimais dans les année 20, un vrai tombeur de femme qui avait la classe en lui. Je lui sourie et lui chuchota,

-On le commence chez toi, on vas chercher tes affaires mon grand, on ne part pas a nu, il vas nous falloir des armes anti-vampires et quelques affaire de rechange pour toi, ensuite nous partirons pour la nouvelle Orléans.

Je lui disais ça tout en servant deux autres verres de whisky, il fallait qu'on célèbre notre union fraternel par un bon cul sec bien frai.

-Il faut aussi que tu fasses tes aurevoirs a qui tu veux, nous partons pour un petit moment. Tu verra, tu vas adorée la nouvelle Orléans, j'en suis sûr.

Je lui leva mon verre et le bus cul sec.

Je grimaçais. Chez moi... Chez moi ça signifie que j'allais devoir croiser Damon et Elena. Rien que de penser à cette idée, ça m'écoeurait, me dégoutait. Je pouvais bien prendre des affaires sur le chemin, ce n'était pas ça qui manquait. Apparemment, Klaus avait tout prévu depuis le début, tout planifier. Ce n'était pas étonnant... Mais la Nouvelle Orléans ? Pourquoi pas, après tout. Faire mes aurevoirs à qui je le voulais ? Il y avait deux autres personnes qui devaient de savoir que j'allais être absent pendant un certain temps. Seulement, je n'avais pas le courage de leur dire. Après tout, c'était juste comme des vacances improvisées, non ? Pourquoi leur dire ? J'allais forcément revenir...

Je pris mon verre et le bûs également cul-sec. C'était comme à Chicago. Lorsque nous buvions avec Niklaus. C'était exactement pareil. A la seule différence que cette fois, je me rappelerais de tout sans que l'on ne m'efface la mémoire. La bouteille enfin finie, je me levais de mon tabouret, donna un léger coup de poing sur le bar avant de sourire et de m'approcher de la sortir. Je lui lançais alors :

- Bah alors c'est parti ! Hop hop hop ! Lèves ton gros cul Klaus !

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