Je m'appelle Félicia de Balzac. Et je présume que mon nom de famille ne laissera personne indifférent. Il faut savoir que ce cher Honoré de Balzac est mon grand-père au sens propre du terme ! (Eh oui, nous avons une célébrité dans la famille), du côté de mon paternel. Honoré était on ne peut plus vieux que les pères des amis de mon père, lui et ma grand-mère on enfantait assez tardivement et pour tout dire, je ne l'ai pas vraiment connu, ni lui ni ma grand-mère d'ailleurs. Tout ce que je sais d'eux, m'a été rapporté par mon père, bien que la plupart du temps il me raconte presque toujours les mêmes histoires à leurs sujets, s'apparentant parfois à des souvenirs, des anecdotes plutôt croustillantes et/ou rigolotes. Mais cela remonte à bien longtemps maintenant. À presque un siècle pour être tout à fait exacte. Le souci avec l'éternité, c'est que l'on ne vieillit jamais. En revanche on passe le plus clair de son temps à voir les gens que l'on aime mourir. Chacun à sa façon, chacun à son rythme. Mais à chaque fois, c'est douloureux et je crois que l'ont guéri jamais vraiment de la perte d'un être chère. Moi, même après plusieurs dizaines d'années de deuil, mon cœur se serre continuellement à l'approche des fêtes de fin d'année, de dates d'un quelconque d'anniversaires, etc. Le moindre souvenir peut être à la fois doux et tendre, et, empoisonné et difficile à supporter. C'est pourquoi je ne parle jamais de mon passé. Bien que je puisse le renier ou ni même l'effacer, j'aime autant ne pas songer, encore moins le confier. Mon passé n'appartient qu'a moi, tout comme mon présent et mon avenir. Mais cela étant dit, je vais tout de même faire une petite exception pour vous, et vous parlez on ne peut plus de moi, de ma vie... Mais rien que pour vous.

Mon enfance :




Depuis mon plus âgé, ma mère qui était une extraordinaire sorcière, avait décelait en ma personne une certaine aptitude et un don naturel pour ce qui était de la pratique de la magie. Elle a dès lors tenté de m'enseigner tout ce qu'elle savait, bien que cela n'ait pas toujours porté ses fruits. À dire vrai, à 7/8 ans, je voyais cela bien plus comme un jeu que comme un enseignement rare et puissant. Je n'avais pas réalisé à quel point la magie pouvait être dangereux jusqu'au jour ou j'ai vu ma chère mère mourir brûlé vif sur un bûcher. Il fallait avoué que dans les années 1800 que les sorciers et les sorcières n'étaient vraiment les bienvenues, ni en Écosse la nous vivions depuis toujours avec ma familles, ni à Mystic Fall ni nulle part ailleurs !
Je ne me suis alors juré (après la mort de ma mère), que qu'importent les circonstances, de ne jamais plus faire appel à une quelconque magie.

Puis, à peine un mois plus tard, mon père et moi avions fait nos valises. Et mis en boîte le peu d'affaires que nous possédions et sautâmes dans le premier navire appareillé en direction des États-Unis, c'est ainsi que j'eus quitté ma belle Écosse ou la vie nous devenait bien trop insupportable.

Mon adolescence :



Lorsque j'ai eu 14 ans, mon père m'obligea à m'inscrire dans une école publique. Car depuis toute petite, c'était ma mère et lui qui se chargeaient de mon éducation primaire. Et lorsque nous avons quitté l'Écosse et sommes arrivés ici à Mystic Fall, il a continuait pendant plusieurs années à me faire cours à la maison. Mais plus je grandissais et il plus il s'apercevait du fait que je ne ressemblais en rien à une adolescente de mon âge et que je n'avais aucun ami. Cela le peine beaucoup de me voir seule constamment, d'où sa décision de me mettre à l'école public. Je devais avouer qu'à l'époque, l'idée de me retrouver jeté là dans un établissement bombé d'élèves surexcités, ne me réjouissais guère, mais que fait lorsqu'on a juste 14 ans ?

Finalement et au bout de plusieurs années, bien que je n'aie pas plus d'amis que lorsque j'étudiais chez moi, j'avais pris goût à l'éducation nationale, aux enseignants, à la bibliothèque, à la cour bruyante des récréations et toutes ces petites choses qui rendaient les écoles vivantes. Mais vous vous doutez bien, qu'il s'agissait là du soleil avant la tempête.

Ma transformation :



Ce n'est qu'après avoir fêté mes 17 ans que ma vie à véritablement change. En bien ou en mal, à l'époque je n'en savais rien du tout ! Aujourd'hui encore il m'arrive de me poser la question. Mais celle que vous vous posez vous c'est : Comment suis-je devenue une suceuse de sang ? Oup's, un vampire ? Ou encore une immortelle ? Eh je dirais que l'histoire est assez banale en soi. Ma transformation est due à une vengeance. Aujourd'hui j'ai on ne peu plus de courage et le cœur à vous en parlez un peu.

À l'époque où l'on vivait toujours en Écosse, mes parents et moi et que ma mère n'était pas sept pieds sous terre, mon père était un des plus redoutés des chasseurs de vampires. Bien sur, je n'en savais rien. Savoir que ma mère était une sorcière était déjà trop pour mon père, il ne supportait pas l'idée que je sache davantage sur le monde dans quel nous vivions en réalité et m'exposer ainsi à tout danger. Mais malgré tout cela et toutes ses précautions, qu'il le veuille ou non, je l'étais en danger à cause de ce qu'il était et de ce qu'il faisait. Il avait à ses trousses un bon nombre de vampires haineux réclamant vengeance de ses actes divers. Et je compris en grandissant que si nous avions fuis notre chez nous d'Écosse c'était en partie a cause de cela et non uniquement dû aux regards que les gens avaient sur nous après la mise à mort de ma mère.

Ivan Mcgregor, est sûrement l'un des vampires les plus détestables que ce monde aie jamais connus. C'est à lui que je dois la vie éternelle.

Ivan est venu me trouver un soir, alors que je rentrais seule chez moi. Autant vous le dire, je ne suis plus très certaine de ce qui s'est exactement passé ce soir-là, mais j'avais senti la vie me quittait et plus que tout je savais que mon père, quoi qu'il m'était arrivé, ne tiendrait pas le coup. Et en parfait gentleman et psychopathe qu'était Ivan, il me ramena chez jusque chez moi, à mon père. Ou celui-ci faillit d'instinct me tuer dès la seconde où il m'avait vu. Au fond de moi je savais qu'il ne le faisait pas exprès, que c'était plus fort que lui. Mais je n'étais pas stupide, il ne pourrait jamais faire taire cet instinct qui sommeillait en lui, il tenterait envers et contre tout de me tuer à chaque instant. Je n'avais plus le choix. Je me devais de partir.

Et comment vous décrire... ? La satisfaction d'Ivan lorsque celui-ci c'était rendu compte que sa vengeance c'était enfin accompli. Il m'avait changé en la chose que mon père détestait le plus au monde, qu'il chassait ! J'avais dû m'enfuir et il avait par conséquent détruit le peu de familles qu'il nous restait a mon père et moi. Notre souffrance fut bien plus réjouissante à ses yeux que nous condamnée à une mort immédiate !

Aujourd'hui :



En parfaite contradiction avec ma condition de vampire, il n'y a qu'aujourd'hui où je me sens véritable vivre et en vie. Car il m'a fallu bien du temps pour accepter celle que je suis devenue. Mais maintenant que c'est le cas, on peut dire que je me suis trouvé et que je m'émerveille chaque jour un peu plus, bien que cela ne semble pas si facile et que vivre ne le soit pas non plus tous les jours.

À l'heure actuelle, j'étudie au Lycée de Mystic Fall et je suis en Terminale. Bientôt j'entrerais à la fac pour au moins la septième fois. Mais cela ne me perturbe pas plus que cela.
J'ai également quelque ami(e)s, bien que j'apprécie toujours autant mes petits moments de solitude.

Et pour ce qui est du reste, je verrais bien ce que l'avenir me réserve.

Je dirais de ma personne qu'elle est calme et posée. Je suis toujours intègre et fidèle à moi-même. Je suis une personne, qui comme bien d'autres, recèle en elle à la fois autant de défaut que de qualité, mais aussi des secrets.

Tant je peux être loyale et fidèle, aimante, sociable et peut-être plus que tout avoir le cœur sur la main. Je peux en contre partie être très lunatique (mais version vampire, bien sûr. Parce que celons-moi être lunatique lorsqu'on est humains c'est... comment dire ? De la rigolade. Être lunatique lorsqu'on est un vampire c'est quelque peu différent et un poil plus dangereux. Surtout lorsque, comme moi, on a une expérience en la matière qui ne date que de 120 ans. Bien sur, en temps normal je ne ferais pas de mal à une mouche et je trouve que je ne m'en sors pas si mal pour quelqu'un qui a était vampirisé il y a à peine un siècle. Je me contrôle, malgré mes excès de colère lorsque je deviens lunatique ou que l'on me fâche.), un peu jalouse aussi, perfectionniste parfois et je ressens depuis bien plus longtemps que je ne l'avais cru un énorme manque de confiance en moi. Et je sais aussi qu'en étant un être surnaturel que cela peut parfois vous jouer des tours. Je suis également une fille timide et très réservée.

Et pour ce qui est du reste je dirais que vous le saurez bien assez tôt (du moins pour ceux ou celles qui chercheront un tant soit peu à me connaître).

Je suis plutôt grande et élancée, je mesure un peu plus d'un mètre 1m68. J'ai des belles et fines jambes, des bras fins, les mains également fines avec de longs doigts vermis de noirs, de rouge ou de mauve métallique la plupart du temps. J'ai les yeux en amande d'un marron claire que l'on qualifie souvent de brillant. Je suis mince mais loin d'être fragile et j'ose l'espérer plutôt agréable à regarder. Les traits de mon visage sa fin est harmonieuse malgré mon menton un tant soit peu court et pointu.

Pour ce qui est de mon style vestimentaire je dirais que je suis une jeune damoiselle qui vit parfaitement en son temps, très féminine sans être le moins du monde superficiel.